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Parfois, il me semble qu’il serait souhaitable de l’enseigner, d’en parler sans la banaliser ou la sacraliser. Tenter de l’apprivoiser. On dira que la vie se charge de nous apprendre la mort et pourtant, cette pirouette rhétorique ne me satisfait pas.
Faire de la moto c’est pour moi se repositionner par rapport à la mort et la vie. C’est laissé la peur sur un trottoir pour partir avec la Liberté courser Éole sous les nuages en pressentant la main de la faucheuse au tournant de la route, prête à t’écraser comme pour venger la peur délaissée.
Les vieux motards le savent, peu importe la prudence et toutes tes aptitudes à maîtriser ton scoot, y’a des moments où seule la chance t’épargne le pire. Because y’a des aléas que la mort dépose sur la route contre lesquels tu ne peux rien.
C’est probablement pourquoi le concept de la mort est partout présent dans la culture motard, dans les orbites sans fond des crânes grimaçants apposé sur les réservoirs, dans les tattoos et sur les peintures. C’est une fatalité, et tous les motards en ont fortement conscience.Mais au final, on refuse tous que la mort nous éloigne de la vie qu’on a choisit.
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