J'ai marché, cet été, sur les sentiers qu'ont connus mes ancêtres, j'ai vu leurs églises violées, les ruines des châteaux et des abbayes, les monastères écroulés et toutes ces croix celtiques éclatées par les trop nombreuses guerres. J'ai vu la beauté des Burrens et du Kerry, je suis allé quelques minutes me recueillir sur la tombe de Yeats et me perdre dans le rues du Temple Bar de Baile Átha Cliath.
J'ai mes racines en cette terre. Bien que je me souvienne, comme le veut la devise de ma nation, d'être né sous le lis et d'avoir grandi avec la rose, sous la terre je suis du shamrock et serai à jamais bercé d'une douce nostalgie en entendant les femmes d'Irlande chanter en gaélique, des ballades centenaires.