J’ai quitté mon emploi. Mon départ sera effectif à compter du 23 décembre 2009. La magie n’y était plus. Le plaisir envolé. J’avais beaucoup misé sur cette boite. Je m’y voyais associé, développant une nouvelle approche en expertise environnementale dans un milieu de travail flexible et sain où le profit passe après la qualité du service.
J’y suis demeuré plus de 3 années, traversé des tourmentes sans nom, piloté parfois jusqu’à 12 projets de front sans plier le genou. Toujours, je suis demeuré fidèle. Même quand la paye ne venait pas et que l’on retenait mes dépenses, même quand on nous volait et que je prêchais dans le désert en dénonçant le saboteur de toute voix, même quand on me mentait et qu’on fouillait mes poubelles.
Maintenant que le vent est tombé, que la fraude est éventée, je suis épuisé. Je n’ai plus envie de crier mon indignation devant l’aveuglement de mon patron. Il repart sur de nouvelles bases mais ne retient rien du passé. La peur de ne pouvoir combler le gouffre financier laissé par son partenaire l’entraîne sur d’autres chemins glissants où je ne l’accompagnerai pas.
Je laisse tout tomber et je l’espère aussi l’anxiété, l’angoisse, le stress et la frustration que m’auront fait vivre les dernières années. Il me faut revenir aux valeurs fondamentales de mon existence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire