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Il est bon de retrouver la moto. Me sens comme un lama qui rentre au Tibet. J’ai l’impression de me retrouver. D’avoir enfin de nouveau le temps d’analyser le processus de ma pensée le cul sur 650 lbs de fureur qu’il faut garder sur la route.
Je m’étonne encore après toutes ces années de constater qu’à plus de 100 à l’heure sur une route de campagne on sent s’abolir ce qui nous distingue de notre environnement. C’est comme pénétrer le présent. Ne plus être séparé de l’énergie de toute chose. Le temps n’est plus, l’espace n’est plus, seule demeure la pensée, entièrement axée sur le moment même.
Je m’étonne encore après toutes ces années de constater qu’à plus de 100 à l’heure sur une route de campagne on sent s’abolir ce qui nous distingue de notre environnement. C’est comme pénétrer le présent. Ne plus être séparé de l’énergie de toute chose. Le temps n’est plus, l’espace n’est plus, seule demeure la pensée, entièrement axée sur le moment même.